mardi 28 décembre 2010

Intervention inopinée du webmestre

Bonjour à tous,
malgré que je sois jaloux des belles photo de Gino et du magnifique voyage qu'il fait, je tiens à signaler qu'un "clic" sur les petits diaporamas permet de les visualiser en grand format...

RB

mercredi 22 décembre 2010

Du plus petit au plus gros. Plaisir des yeux, émotions...

Ils jouent avec leur couleur pour séduire ces dames. Il y a de quoi se laisser faire, n'est-ce pas?
Par contre le crocodile du Nil n'a pas daigné bouger.
Nous avons eu droit à notre deuxième charge d'éléphant lorsque nous avons rencontré ce troupeau avec leurs petits. Protection oblige, il a fallu vite faire marche arrière.
Et le rhinocéros? On l'a vu de loin, couché dans l'herbe. On l'a laissé faire sa sieste tranquillement.

Voilà en quelques tableaux la présentation des animaux vus lors de ce safari. J'en ai eu plein les yeux et j'ai fait aussi mon plein d'émotions.
J'ai ressenti les mêmes émotions et le même plaisir que l'on a lorsqu'on rencontre en montagne un chamois ou un bouquetin, ou lorsqu'on voit un aigle ou un vautour, ou un chevreuil, un pic vert ou pic noir dans nos campagnes... mais cette fois ci, ces animaux étaient dans mon imaginaire. Ils sont devenus réalité.

Les antilopes, gazelles et autres

Il y en a partout. J'ai été surpris de voir dans une zone appelée conservatoire de Ngorongoro (elle est habitée par les massaïs) les troupeaux de vaches gardés par les bergers faire bon ménage avec des zèbres, gnous et autres ruminants. Quel spectacle que de voir ces troupeaux de milliers de gnous soulevant la poussière en se déplaçant, quelques fois à la queue leu leu, ou avec des zèbres moins nombreux.
J'ai aussi été surpris de voir les lions être aussi près des antilopes ou phacochères (ou l'inverse). On a l'impression que ce n'est pas leur problème! Et pourtant nous avons vu une lionne, couchée, tranquille en train d'observer un couple de phacochère qui faisaient la sieste. Deux heures plus tard nous sommes repassés et avons vu la lionne se reposer d'avoir chassé et tué l'un d'eux.
Les waterbucks paraissent tranquilles en s'abreuvant. Les girafes, elles, m'ont fait beaucoup d'effet, puissantes, hautaines, belles...

Les oiseaux de Tanzanie

Désolé pour les guépiers qui veulent absolument revenir se montrer... Indépendant de ma volonté, secrets d'Internet.

Ceux de Tanzanie sont plus difficiles à photographier, surtout quand on est en 4X4.
Les gros comme les vautours ou les marabouts sur leur carcasse de zèbre ou de girafe ne sont pas dérangés par notre présence.
Lors d'un pique nique, en m'éloignant un peu ( pas trop quand même!), j'ai pu prendre une leçon de tressage d'un bel oiseau pour confectionner son nid.
Les autruches et l'aigle serpentaire (je crois?) sont plus craintifs.


La végétation, le paysage

Pour se faire une idée des paysages ...
Au niveau des arbres c'est l'acacia qui domine. Les girafes plus douces et plus délicates que les éléphants s'en régalent en ne mangeant que les extrémités vertes tendres (bien sûr elles n'ont pas de mérite, vue leur taille!). Il faut dire que les épines mesurant plus de 6 ou 7 cm sont tellement dures. Spectacle un peu désolant de voir des arbres cassés par les mastodontes pour manger la branche un peu haute.
On peut passer des cols à plus de 2000 m d'altitude et les arbres se raréfient. La savane est à perte de vue dans ces parcs. Seul l'un d'eux possède une forêt dense. On rencontre peu de baobab. Mais bien sûr, lorsqu'il y a de l'eau il y a de la verdure et de la vie.
Clin d'œil à quelqu'un qui se reconnaîtra pour les deux photos artistiques des nuages...

Sa majesté le roi lion et ses dauphins les félins...

Rencontre avec le plus gros des félins, le lion ou Simba.
La chance de voir une lionne avec ses 3 lionceaux et deux autres en train de se préparer à chasser.
Plus fin et plus rapide, le guépard, ou cheeta, nous a fait le plaisir de se montrer.
Sur un arbre qui lui sert d'observatoire ou de garde manger se reposait le léopard, magnifique félin avec son somptueux pelage.
Enfin le serval ressemble à un gros chat. Il est très élégant malgré sa petite taille.
Les hyènes se disputant les restes d'un petit sont venues s'inviter dans le diaporama...

lundi 20 décembre 2010

Le serpent.

Où va-t-il aussi volontairement? Nous l'avons su très rapidement lorsqu'il s'est mis à grimper sur un arbre avec une rapidité époustouflante. Il s'est dirigé vers un nid sans tenir compte du désaccord et des cris des oiseaux qui se sont mis en grand nombre pour essayer de le déloger. Il a pris le temps qu'il lui fallait pour gober soit les œufs soit les oisillons. Je ne suis pas allé vérifier car d'après le guide ce serpent est très dangereux! Il est sorti tranquillement et s'est installé sur une branche plus loin pour « digérer » son repas.


Le bain des hippopotames

L'expression des hippopotames
De la somnolence aux câlins, en passant par les bâillements à se bloquer la mâchoire, toujours est-il que le spectacle du bain des hippopotames est impressionnant. Et vous n 'entendez pas leurs « beuglements »! Il y a quelques petites disputes de temps en temps et je peux vous assurer que l'eau bouillonne.
Il peut y en avoir jusqu'à 300!


samedi 18 décembre 2010

Du rêve à la réalité

Autre visage de l'Afrique: A la rencontre des animaux sauvages.
Un regard tourné vers le Kilimandjaro avant de partir pour ce safari... il m'attire...
Sur la route du parc National Manyara (où les hommes n'ont pas le droit d'y vivre) quelques photos d'un village et des massaïs. Seules photos de personnes durant ce safari, et peut être durant mon séjour, les prises de vue des massaïs étant devenues commerciales!
Premiers contacts avec ces animaux sauvages vivant en toute liberté dans leur milieu naturel.
Premières émotions, première charge d'un vieil éléphant solitaire, premières rencontres avec les singes, les zèbres, les girafes, les gnous, les antilopes...
Je pense qu'il va être difficile de prendre les oiseaux en photo!

Au revoir Togo

Au revoir mes amis Tiyéda, Séda, Justin, Babé, et tous les autres qui font vivre ce centre, qui ont redonné la vie à la Terre et qui donnent de l'espoir à tous ces villageois agriculteurs.
Au revoir mes amis pour qui le mot hospitalité, comme ceux de Nguélac, a un vrai sens.
Au revoir Baga qui m'a fait découvrir le Togo tel que je le désirais.
Au revoir Jean Bosco, Hervé qui avez accueilli un voyageur désireux de vous connaître.

Je vous quitte pour la Tanzanie réaliser un rêve d'enfant.
Un grand merci à Rémi Bogey qui vous permet de continuer à m'accompagner, à rêver et à voyager. C'est lui qui a retrouvé le blog qui avait disparu.

Des gestes, des objets, des moments de la vie quotidienne.

Ils font partie de leur vie. Je les ai vus tellement de fois. Ils m'ont marqué. Des gestes, des moment de vie qui sont répétés tous les jours, inlassablement, toute l'année... Ils sont adroits, élégants, patients. J'ai eu envie de vous les montrer.
La pierre à aiguiser, le bac d'eau et la houe sont les symboles du centre.

vendredi 17 décembre 2010

La forêt danse

8 décembre, l'apothéose! La forêt danse
Depuis 3 jours tout le monde en parle. La boisson locale est préparée depuis lundi (elle doit fermenter!).
Depuis 5h ce matin, tout le monde est sur le terrain. Hommes et femmes préparent le repas.
Des villageois viennent de trois routes différentes, de Baga, de Koka et de Tenega. On entend des percussions et des chants. Je ne peux les dénombrer. Ils ont tous les branches des arbres de la Forêt. Ils la célèbrent. Ils l'honorent. Ils se rapprochent en dansant et chantant. La joie se lit sur leur visage. Quelle ambiance! J'en ai la chair de poule tellement c'est beau, tellement ils expriment le bonheur de se rencontrer au carrefour, là où il y a le foyer du bûcher. Séda est de la fête avec la tenue de ses ancêtres. Il me dit en soirée: Nous avons travaillé 364 jours et nous avons « jubilé » un jour.
Quelle chance et joie pour moi d'avoir participé à cette fête africaine.

vendredi 10 décembre 2010

Travaux quotidiens au centre de Baga

Après la répartition des tâches aux femmes, certaines font l'entretien du centre, s'occupent du séchage des céréales,d'autres travaillent aux champs, décortiquent les « cacahuètes », pilent, préparent la moutarde de néré, cuisinent, entretiennent le feu, tressent... Elles sont omniprésentes.
Quand je vois ce que représente le travail des arachides, je vous assure que je les mange différemment maintenant!
Les hommes, quand à eux, s'emploient à faire un pare feu afin d'éviter la propagation des incendies (technique ancestrale pour « nettoyer » et pour les nouvelles pousses), à récolter le manioc, l'igname. Les élèves en formation ramassent les centaines d'œufs ou nettoient la porcherie quand ils ne sont pas en cours ou dans les champs.

Fête du bûcher

Elle a eu lieu le 30 novembre. C'est le jour de lancement de la semaine culturelle des étudiants du centre et de la foire qui va durer un mois avec comme apothéose la fête « la forêt danse ».
Le foyer du bûcher remplacera pendant un mois le foyer qui brûle toute l'année sous un apatame.
Le bûcher,Symbole de la vie qui rassemble les gens pour fêter la fin des récoltes.
On m'a fait l'honneur de me donner une torche pour allumer le bûcher en tant que représentant des amis qui soutiennent le projet, les 4 autres étant celles qui représentent le centre de formation, les élèves, les femmes Bakoté des 3 villages(Baga, Koka et néga) et le FEM (Fonds d'Environnement Mondial). Le doyen du village a pris le feu du petit foyer permanent et a allumé les nôtres. Des discours et un sketch des étudiants sur la vie à la campagne et celle de la ville (avec beaucoup d'humour) ont précédé l'embrasement du bûcher.
Bien sûr, une fête en Afrique n'existe pas sans danses...


mardi 7 décembre 2010

Marché de Niamtougou

Un petit aperçu du grand marché régional du dimanche à Niamtougou qui se passe de commentaires.
Il ne manque que le son et les odeurs... mais les couleurs et la vie sont présentes. C'est beau!

Carnaval » de SIOU

 « Le Habié » ou danse d'exorcisme.
Tous les trois ans, en décembre, se déroule un carnaval particulier dans tous les villages environnants, un par semaine. Les ancêtres ont enfermé dans une « marmite » tout ce qui représente le mal. Il s'agit alors de purifier le village, de l'exorciser. Des initiés se chargent de le faire. Pour cela ils vont chercher cette marmite qui a été cachée en se déplaçant et en dansant toute la journée sous le rythme entrainant et régulier des percussions. Une boisson « spéciale » a été préparée pour cette occasion pour donner une certaine force. Toute personne désirant les accompagner en dansant s'y associe. Il y a ainsi des centaines, voire des milliers de danseurs déguisés ou non, en transe ou non, sous une poussière provoquée par le piétinement.
Impressionnant mais grisant.
Le soir j'ai pu déguster cette boisson particulière, le Tchoukoutu... Désormais la force est en moi!!!


vendredi 3 décembre 2010

Récolte du manioc et de l'igname.

Récolte exceptionnelle... mais courante.
Il y a 26 ans ce terrain était une brousse avec une terre extrêmement pauvre. Grâce aux techniques d'enrichissement de la terre par les produits naturels, le compost et la fumure il y a maintenant une forêt et les récoltes sont spectaculaires. Il faut se mettre à plusieurs pour transporter ces pieds de manioc qui seront exposés pendant la foire. Deux fois par semaine les villageois viennent travailler au centre contre rémunération et profitent aussi d'une formation agricole.

Coups de coeur

D'une rencontre à une autre...
Séda m'a proposé d'aller rencontrer Jean Bosco Akanto. Il a créé un centre de formation agricole pour orphelins. Il l'est lui même. Il en a 82 ! Son projet est né de sa passion des arbres et de l'agriculture. Ayant réussi à s'en sortir il a voulu donner la chance aux autres. Ce sont de jeunes collégiens, lycéens et jeunes adultes qui viennent le week end et les vacances pour se former et travailler. Visites des jardins, échanges avec lui et avec les jeunes. Il mène plusieurs projets de front. 4 fois par semaine il fait des interventions au lycée pour ses « élèves » qui sont en terminale et qui ont des difficultés pour les aider, de 18h à 20h!!! Il n'a que 29 ans!
Il est soutenu par une association en France en Ariège « la maraude ».
Le lendemain pour le retour, Seda est passé me prendre. Il y avait dans la voiture un maman avec son bébé qui s'était fait opérer au Bénin pour une malformation au crane. Sans le centre, et sans Séda, ce bébé n'aurait pas survécu.


Les femmes portent...

La femme est l'avenir de l'homme...
Il n'y a pas de tracteur, pas de bœuf. Les hommes sont aux champs. Il faut arroser les champs d'arachides avant de les arracher , transporter les branches de palmiers pour couvrir les apatams, le bois pour le feu, transporter le foin qui a été coupé pour les pare feus, les récoltes d'igname ou de sorgo... Elles sont là par centaines, habiles, gracieuses, souriantes, papotant, sans jamais se plaindre. Leurs corps se balancent mais la tête et la charge ne bougent pas!
Je leur dédie ce long diaporama.

mardi 30 novembre 2010

Le pays Tamberma

Un autre monde
« Ceux qui façonnent la terre »
Il ne reste que 30 000 habitants dans cette micro-région. Ces habitations, les « tatas » sont de petits fortins coiffés de petites tourelles coniques recouvertes de chaume qui servent de grenier à céréales.
Elles sont conçues de façon très ingénieuse pour leur vie autarcique et pour la protection en surveillant les alentours.

Le centre de formation de Baga

Il y a des endroits où, lorsqu'on y pénètre, on y sent une telle atmosphère qu'on s'y sent bien. Au Sénégal, il y avait N'Guélackh, au Togo il y a Baga.
Il suffit de rentrer dans une case de type traditionnel faite de briques de terre et de toit de chaume pour s'y sentir bien.
Il y a des endroits où, lorsqu'on rencontre des gens, tout naturellement , leur « soyez le bienvenu » ou "bonne arrivée"s'accompagne toujours d'un large sourire.
Il y a des endroits où, lorsqu'on rencontre des gens, on a envie de s'arrêter et de prendre le temps d'échanger. A N'Guélack j'ai rencontré Ousmane, Doudou, Dyénaba, et les autres. A Baga je viens de rencontrer Tiyéda, Séda, Pierre, Hervé et les autres...

vendredi 26 novembre 2010

Kanté Gnaklao

Isabelle m'emmène voir un chantier de jeunes adultes français volontaires de la mission locale de Bordeaux à Gnaklao, très près de Kara. Le projet proposé par l'association locale Oussara (qui veut dire: c'est bien!) de ce hameau consiste à la construction d'une porcherie et de cases traditionnelles pour accueillir de futurs touristes, d'un élevage d'oie, et de la création d'un herbier qui complètera le sentier botanique déjà fait. Ces jeunes ont été très touchés par l'accueil des villageois. L'impact de cette expérience sur eux est déjà très sensible et celle ci les aidera certainement à se reconstruire et voir les choses autrement. Quelle belle démarche personnelle!

TOGO: Sur la route de Kara

Ça devait arriver avec le nombre de trajets. La panne!!! « Il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions ». Par contre la patience est de mise. Nous avons pu nous mettre à l'ombre sous une hutte de vendeuse. Pendant 4 h j'ai observé la vie autour de la hutte et le trafic. Il fait chaud, le bébé dort et la jeune adolescente qui nous accompagne ne tarde pas à suivre le même chemin.Sous le même angle de vue...
Parti à 9h... arrivé à 23 h! Pas de problème, nous sommes arrivés.

dimanche 21 novembre 2010

Farandole de couleurs

Un dernier tableau sur les oiseaux qui m'ont enchanté.Les guêpiers se sont laissés approcher avec une touche de patience sous une lourde chaleur près du fleuve Gambie. Les autres ne m'ont pas laissé indifférent, au contraire.

Île de Gorée

Ma première visite « touristique » est celle de l'Île de Gorée que je ne voulais pas éviter. Son histoire de l'esclavage est lourde. Plusieurs millions d'esclaves ont transité sur cette île avant de partir pour les Amériques. Maintenant cette île a un cachet méditerranéen avec toutes ces couleurs chaudes... Jeux d'enfants...

mercredi 17 novembre 2010

Au revoir Sénégal

et merci pour ce que tu m'as apporté.

Merci à Marie Thérèse et à Jean Claude Drunet qui m'ont consacré beaucoup de temps, qui m'ont ouvert des portes, qui m'ont raconté l'Afrique, sans qui ce voyage n'aurait pas été le même, n'aurait pas été celui que je voulais faire, c'est à dire aller à la rencontre des gens pour échanger, aller à la découverte de paysages nouveaux.
Merci à Christiane et Jean Claude Gallien qui m'ont aussi raconté leur amour de l'Afrique.
Merci à Doudou, Dyienaba, Ousmane, Fatou, Aziz, Ousso, qui donnent un sens réel au mot hospitalité et à la solidarité, aux enfants de tous les villages avec leurs regards et leurs sourires, aux femmes de N'Guélackh.
Merci à mon guide Cheikh qui m'a fait découvrir le pays Bassari et qui m'a fait rencontrer des gens et permi des échanges très riches.
Consciemment j'ai fait un blog optimiste, positif malgré certains côtés négatifs et réalistes de l'Afrique montrés dans les médias tels la saleté, le manque d'hygiène, la pauvreté, ... J'ai voulu rencontrer et échanger avec des personnes qui œuvrent pour le développement de leur pays.
En route pour le Togo...

Source, grottes...Villages peuls et Villages badicks

Villages peuls et Villages badicks
Les hommes et les femmes sont aux champs, la visite est tranquille. Seules quelques vieilles femmes et des enfants sont là. Cases traditionnelles, cases d'initiés, maïs qui sèche, calebasses sur les toits de chaume... C'est paisible. Un autre monde!

Sa majesté "le baobab"

 Majestueux! On éprouve du respect en le voyant et surtout en l'approchant. Rêve d'enfant réalisé. Photos dans les livres de géographie... Emblème du Sénégal. Son tronc énorme (à Ewal il mesure 23,30 m de circonférence, 800 ans!) le rend unique dans le règne végétal. Ses fruits « pain de singe » s'utlisent pour faire des boissons rafraîchissantes et ses feuilles sont considérées comme un légume excellent. Les chimpanzés mangent également ses fruits.


L'agriculture dans le pays Bassari

Arachide, bissap, fonio et mil
Randonnée dans le pays Bassari. Cheikh, mon guide, me fait rencontrer des agriculteurs qui cueillent les arachides. On s'arrête et en discutant avec eux on les aide un moment. On repart avec une poignée d'arachides. Traversée de champ de bissap, fleurs avec lesquelles on fait des boissons et de la confiture. Puis on assiste au "piétinement" du fonio pour séparer la graine de la tige. Moment de partage avec le beau frère de Cheikh pour séparer les arachides de la racine. On a droit à un plat de « pommes de terre douces » avec de la farine d'arachide avant de reprendre notre marche.
Enfin traversée d'un champ de mil...

samedi 13 novembre 2010

Quel spectacle! La Cascade de Dindéfélo

Manga Dian Pathé Traore avait l'habitude de chasser dans la région de Dindéfélo car c'était un lieu où il trouvait beaucoup de gibiers. Un soir il blessa une bête qui put s'enfuir. Le lendemain, très tôt, il retourna sur le lieu où il avait bléssé sa bête pour la retrouver. Il suivit les traces de sang et la retrouva. Il leva les yeux et vit un spectacle extraordinaire à ses yeux. C'était la cascade. En 1922 il vint s'installer dans le village qui s'appelle Dindéfalo pour être près du gibier. Ses descendants habitent toujours ce village et le chemin qui nous a mené à la cascade est certainement celui créé par Manga Dian Pathé Traore.

Pays Bassari

5 jours de découverte du pays Bassari à Kédougou, Sud Est du Sénégal.
Une région qui se mérite car c'est à 700 km de Dakar, c'est à dire à une nuit entière de Bus. Départ 22h, arrivée 9h du matin.
Je la visiterai à moto et surtout à pied. Petit aperçu du bas du plateau, en allant à la cascade du Dindéfélo.


lundi 8 novembre 2010

N'Dayane

Petit village de pêcheurs situé à 3 km de Popenguine. Achat de poissons pour midi et petite balade au milieu des pirogues.

Popenguine

2 jours de repos à Popenguine chez des amis que j'ai connus il y a 30 ans et que je viens de retrouver! Situé à une vingtaine de kilomètres de Sali, le St Trop du Sénégal ,Popenguine a une belle plage près d'une réserve naturelle. Le village est tranquille et les gens nous saluent à chaque passage avec leur sourire éclatant . Le soir les jeunes viennent faire une partie de foot ou faire du sport sur la plage. Entretenir son corps est un art. Sinon le matin ou durant la journée, la plage est déserte et calme. L'eau est chaude et le pêcheur vient tirer son filet chaque matin.

samedi 6 novembre 2010

La case éveil ou case des tout petits

Clin d'œil pour mes amis instits...
Il y a une vingtaine d'année rien n'existait. Tout s'est mis en place patiemment grâce à la volonté des fondateurs du centre et l'aide de bénévoles. La saison des pluies ou d'hivernage vient de finir avec celle des vacances, nous avons donné un coup de main, de balai, de peinture pour préparer la salle de classe des tout petits. C'est Dyienaba, l'épouse de Doudou qui en a la charge en plus des 2 conférences (interventions) hebdomadaires de prévention qu'elle fait dans les villages au niveau de la santé, grossesse …

Rencontres insolites... quel régal!

Clin d'œil pour mes amis ornithologues.
Après le séjour dans le Siné Saloum, je n'ai pu résister à l'appel d'N Guélackh. Sur la route un vol d'oiseaux particulièrement gros et nombreux. Sur le bord une carcasse de vache entourée de vautours africains.
Vous pouvez ainsi assister au spectacle de la curée tel que je l'ai vu et approché.


mardi 2 novembre 2010

SADIOCUNDA

Un tout petit village situé près de Kaolack au Sud est de Dakar. Il se mérite! 5H de route dont 2h sur route défoncée et sur piste! Mes amis m'emmènent camper 3 jours sur un terrain au bord du Saloum qu'ils ont emménagé. Un vrai coin de paradis.
Tranquillement ils ont fait connaissance et tissé des liens avec les gens du village de Sadiocunda. Puis ils ont décidé d'aider le villageois. Ils ont commencé par mettre un point d'eau, puis ont acheté des chèvres et essaient de développer modestement l'agriculture. Un des jeunes a été formé pendant 2 ans à N Guélac. Une action se fait au niveau de l'hygiène et de l'école. Chaque mois un goûter est organisé avec distribution quand il y en a de vêtements et de matériel scolaire.
Je tenais à vous faire partager ce moment de fête.


SOKONE

Un gros bourg tranquille où les scooters et les charrettes sont des taxis et les quincailleries de véritables cavernes d'Ali Baba. On peut s'y ravitailler sans problème, on y trouve (pratiquement ) tout. Il y a peu de touristes, aussi les gens ne nous sollicitent pas. La vie est paisible.


La mangrove dans le Siné Saloum

Le delta du Saloum est constitué de milliers d'îles et de canaux ou bolongs.
La mangrove constituée de palétuviers s'épanouit. J'ai eu la chance de vivre 3 jours dans ce coin de paradis où oiseaux, singes et autres animaux peuvent vivre en toute liberté.
La nuit sous la tente tous les bruits, chants d'oiseaux et cris de hyènes sont amplifiés. Il a même fait frais!

quelques animaux

Quelques animaux plus particulièrement pour les élèves de la Clis de Voiron
Mais les grands peuvent regarder...

Nous avons trouvé ce beau lézard dans une souche. Sur la route de retour du village de Sadiocunda au sud de Dakar, un chacal se dirigeait vers un pélican mort. Puis dans la réserve animalière de Bandia j'ai pu photographier des singes, un crocodile, un héron, un martin pêcheur et un varan.

vendredi 29 octobre 2010

Au revoir N'Guélackh... pour le plaisir des yeux.

Le soir... ou le matin... Chuuut!!!

Balade et portraits d'enfants

Dans un village proche de N Guélackh
Une demi heure de marche pour aller au village près du fleuve. Pour mon plus grand plaisir j'ai été accompagné par un ami qui allait acheter des graines. Dans la maison du vendeur,assis sur la natte à l'ombre d'un arbre, nous avons discuté, bu le thé, et discuté, bu encore du thé... A la sortie de l'école, les enfants sont venus dire bonjour... Nous sommes rentrés trois heures plus tard!


L'école de N'Guélackh

Visite de l'école de N'Guélackh. Les photos en disent beaucoup. Une première classe a été construite par Doudou et ses jeunes. Puis avec l'aide de différents partenaires ils ont construit toute l'école. Au début c'est Doudou qui faisait la classe. L'éducation nationale leur a envoyé des enseignants par la suite. Les enseignants sont très demandeurs d'échange avec des enseignants de la France pour parler pédagogie.

mardi 26 octobre 2010

N Guélackh

Un véritable Hâvre de paix.
Un lieu de vie sans internet mais où l'accueil et les échangent ont un véritable sens.
Je vous fais découvrir ce village au fil des jours, au fil du temps.

La main à la pâte

Visite matinale de la petite exploitation d'Aziz près du village. Il y travaille deux heures le matin dès le lever du jour et consacre le reste de la journée au centre. Les jeunes étant au collège la semaine, travaillent le week-end au centre pour poursuivre leur formation.
Balade derrière le village près des marigots.
J'ai mis la main à la pâte pour aider Aziz et Ousso à faire le ferraillage d'une poutre de douze m de long. Nous sommes à l'ombre, l'ambiance est très détendue... Jack fait visiter le centre à des touristes.
Rythme quotidien entre des moments avec Traore à la teinture, le stage de teinture naturelle avec les femmes du village qui rivalisent avec leurs vêtements de couleurs, l'utilisation du pilon avec des rythmes et des frappés de mains suivis de rigolades... et la balade du soir avec un enfant.
Anecdote: j'ai rencontré un des instituteurs du village qui se promenait avec son bébé de huit mosi. Pendant la discussion le bébé m'a tendu les bras et a fini dans les miens! L'instituteur m'a invité à venir leur rendre visite le lendemain.

Prendre le temps de ...

Prendre le temps de …
discuter avec Ousso, responsable de l'élevage dans la bergerie en nourrissant les boucs.
De me promener autour du village et des dunes à la recherche d'oiseaux et de scènes insolites.
De regarder les jeunes faire des treillis pour la maçonnerie de la nouvelle bergerie...
De regarder Traore faire la teinture des tissus qui ont été « tamponnés » à la cire et bien sûr discuter avec lui...
Regarder Aziz travailler inlassablement sur les encadrement de fenêtres du nouveau réfectoire en construction...
Regarder les femmes au stage de teinture et boire le thé avec elles...
Manger ensemble et discuter sur différents thèmes

Journée variée

Réunion de jeunes dans le nouveau réfectoire pour organiser la journée. Le choix est de renforcer le plafond, de passer la deuxième couche de blanc, et de préparer les encadrements de fenêtre pour les moustiquaires.
Puis j'accompagne Ousso qui emmène les vaches aux pâturages. Pendant ce temps les plus jeunes nettoient l'étable.
Grande discussion avec Abdoulaye lors du repas. Il semble avoir eu plusieurs vies. Artiste, professeur d'arts plastiques, conseiller pédagogique en arts plastiques, petite enfance et informatique, cuisinier, écrivain, chercheur sur les pigments naturels et plantes médicinales, conteur...

Marché et batik

Nouvelle sortie avec Doudou, au marché de M'Pal. Sur la piste avant de rejoindre la route, quelques mains se lèvent et Doudou prend ces personnes, sans faire payer bien sûr! Solidarité. Un véritable bain de foule qui se transforme en quelques minutes en sauna.. Ambiance indescriptible tant au point de vue du monde que de la vie ou de la chaleur: les vendeurs travaillent sous un cagnard insupportable! Nous rentrons au bout de quelques heures chargés de fournitures et de personnes prises en route.
Je passe l'après midi avec les femmes du villages en stage de teinture. Moment de bonheur, moment illuminé par les couleurs de leur vêtements et les essais de teinture ainsi que par l'ambiance qui y règne. Ce stage est organisé par et pour l'association «les tissus de N'Guélackh». Les enfants passent de bras en bras,
Une femme prépare le thé durant tout l'après midi, une autre prépare du poisson qui vient d'être acheté, et enfin deux hommes tamponnent du tissu avec de la cire, avant d'être teint prochainement.

A propos, jusqu'à présent les moustiques m'ont épargné.

St Louis et découverte

Quel contraste avec les villes et les bourgs! Tout fonctionne au ralenti et dans le calme.
Petite balade aux alentours du centre. Petites dunes qui me permettent de voir le paysage
Il fait très chaud (38°). Chèvres, lézards et oiseaux.
Doudou me propose de l'accompagner à St Louis pour livrer des fromages de brebis et faire des courses car tout déplacement doit être rentable. En ville c'est l'anarchie totale et ça a le don d'agacer Doudou. Il faut dire qu'il y a encore les traces des dégâts des inondations dans les rue et qu'il refont le pont. Comme dans toutes les villes la saleté règne:détritus et sacs de plastique de partout. Les gens l'ignorent ou font avec.
Surprise!!! Le téléphone portable a le même effet que chez nous. TOUT le monde en a un! Que ce soient les jeunes ou les moins jeunes.


au fil des jours à N'Gyélackh

Au fil des jours à N'Guélackh.
L'Afrique que je suis venue rencontrer. D'abord des paysages insolites. Une fois la grande route quittée, la piste d'une dizaine de km m'emmène à N'Guélackh. La pluie torrentielle tombée il y a quelques jours a permis à l'herbe de pousser et promet de beaux et longs pâturages pour les troupeaux. Hélas elle a aussi détruit des plantations. Rencontre d'habitants dans des petits hameaux et de troupeaux épars.
Je vais rester plusieurs jours dans ce centre de formation de jeunes agriculteurs en élevage, agriculture, maçonnerie,ferronnerie, menuiserie, couture et teinture de tissus.
Première journée, premières sensations de bien être, de calme et de sérénité. Chacun vaque à ses occupations: construction d'une bergerie, stage de teinture de tissu avec des pigments naturels, cuisine, les animaux...
Doudou, un des deux responsables nous fait visiter le centre et montre à Jean Claude les changements depuis sa dernière visite:.Construction d'un grand réfectoire, d'une nouvelle bergerie, d'une salle pour les fruits, légumes et confitures.
Le repas se prend tous ensemble sur une natte autour d'un plat. L'animateur du stage nous fait passer la soirée avec des légendes sur Dakar.


mardi 19 octobre 2010

Sur la route ...

Sur la route du retour du conservatoire...
Surprenante, polluante, patience. On y arrive quand même!

Le consevatoire de plantes de N Damé lo

Jean Claude me propose d'aller rendre visite à Maximilien, responsable de la mission catholique chargé de la formation agricole pour des agriculteurs qui devront à leur tour transmettre leur savoir à d'autres villageois. En plus de sa mission il est investi dans de nombreux projets agricoles.
Ce conservatoire a été créé par un couple de français qui voulait préserver des plantes en voie de disparition et des plantes médicinales. Maximilien a accepté de suivre ce projet avec Jean Claude.
Le conservatoire se situe à une soixantaine de km au nord de Dakar (1h30), près du lac de Kayar. Je m'aperçois très rapidement que tous deux sont passionnés et passionnants. Moment de bonheur à les écouter et à les regarder ces plants! Maximilien les aime."Le plus beau cadeau qu'on peut me faire, ce sont des graines" D'ailleurs Jean Claude le sait car il lui a apporté des graines de carambole.
Ce n'est pas le cas pour le retour, au milieu des bouchons et des voitures et camions très très polluants. Les véhicules sont dans un état indescriptible. Un certain nombre reste d'ailleurs sur le bord de la route! Une pensée pour tous les commerçants et habitants qui vivent au bord de cette route. Quelle vie animée!

Dakar vu du phare des Mamelles

Découverte du centre de Dakar à pied et balade au phare des Mamelles.
Contrairement à ce que je m'imaginais, la ville vit normalement. Les gens vaquent à leurs occupations, font leurs courses, discutent et rient. Les commerces "modernes" contrastent avec les étals sur les trottoirs. Les promeneurs sont habillés soient en "occidental" soient en traditionnel. On sent le pouls tranquille de ce quartier qui vit.
Quant aux sénégalais, je suis surpris par leur grande taille. Qu'ils sont grands, élancés et élégants!!! Qu'ils sont beaux. Les couleurs des vêtements traditionnels égayent la ville, et leurs sourires sont éblouissants. Ils sont très avenants. Les photos viendront plus tard (j'espère).
Celles ci sont prises du Phare des Mamelles...


dimanche 17 octobre 2010

1er contact avec la nature

Une cinquantaine de km au sud de Dakar.
L'aller ne pose pas de gros problème. Je fais connaissance avec la circulation sénégalaise! Des véhicules sans êge cotoyent des 4X4 modernes. Les bus sont impressionnants, bondés et dans un état qui fait peur. Tout au long de la route, les magasins et les étals, les marchés de fruits et légumes, de moutons et de vaches défilent et se font concurence.
C'est dans un "campement" (ensemble de cases pour les touristes) que j'observe les tisserins gendarmes jaunes construisant leur nid et chassant les indésirables. Les merles métalliques sont plus sauvages, mais tellement beaux!

samedi 16 octobre 2010

L'arrivée au Sénégal

Une arrivée un peu particulière, mais chaleureuse dans tous les sens du terme. Imaginez 582 passagers avec en moyenne 2 à 3 bagages par personne et un deuxième avion avec 150 passagers qui arrivent en même temps.
Tous les bagages sur le même tapis et tout le monde essayant de récupérer sa valise , son carton ou son sac. Un vrai spectacle! Certains s'énervent mais peu, d'autre le prennent avec philosophie et aident les autres. J'oubliais de préciser qu'il faisait 30 degrés (plus quelques degrés quand on est au milieu de centaines de personnes!!!). Trois heures plus tard mes amis m'ont accueilli avec un grand sourire et leur grande patience.
Le lendemain matin, samedi 16 octobre, Jean Claude me fait faire un tour dans Dakar pour des courses. Que de mains serrées, de sourires renvoyés, de plaisirs et de joies exprimés pour ces retrouvailles de ses amis.
Tout s'annonce bien. Je vais prendre quelques jours pour m'adapter et ensuite ... je vous raconterai...

jeudi 14 octobre 2010

1er jour...premières rencontres

Belle journée ...
Covoiturage très convivial avec des personnes très agréables. J'ai même fait la connaissance d'un jeune ingénieur de l'association hydraulique sans frontières qui part pour une mission d'un an aux Comorres. Il m'a proposé d'aller le voir ... Pourquoi pas!
De nombreuses personnes se sont proposées de m'aider, informations pour le RER, aide pour monter le sac lourd dans le train ou pour monter les escaliers, et la cerise sur le gateau, une dame avec sa fille m'ont emmené à l'hôtel qui était à plusieurs kilomètres de la station.