mardi 28 décembre 2010

Intervention inopinée du webmestre

Bonjour à tous,
malgré que je sois jaloux des belles photo de Gino et du magnifique voyage qu'il fait, je tiens à signaler qu'un "clic" sur les petits diaporamas permet de les visualiser en grand format...

RB

mercredi 22 décembre 2010

Du plus petit au plus gros. Plaisir des yeux, émotions...

Ils jouent avec leur couleur pour séduire ces dames. Il y a de quoi se laisser faire, n'est-ce pas?
Par contre le crocodile du Nil n'a pas daigné bouger.
Nous avons eu droit à notre deuxième charge d'éléphant lorsque nous avons rencontré ce troupeau avec leurs petits. Protection oblige, il a fallu vite faire marche arrière.
Et le rhinocéros? On l'a vu de loin, couché dans l'herbe. On l'a laissé faire sa sieste tranquillement.

Voilà en quelques tableaux la présentation des animaux vus lors de ce safari. J'en ai eu plein les yeux et j'ai fait aussi mon plein d'émotions.
J'ai ressenti les mêmes émotions et le même plaisir que l'on a lorsqu'on rencontre en montagne un chamois ou un bouquetin, ou lorsqu'on voit un aigle ou un vautour, ou un chevreuil, un pic vert ou pic noir dans nos campagnes... mais cette fois ci, ces animaux étaient dans mon imaginaire. Ils sont devenus réalité.

Les antilopes, gazelles et autres

Il y en a partout. J'ai été surpris de voir dans une zone appelée conservatoire de Ngorongoro (elle est habitée par les massaïs) les troupeaux de vaches gardés par les bergers faire bon ménage avec des zèbres, gnous et autres ruminants. Quel spectacle que de voir ces troupeaux de milliers de gnous soulevant la poussière en se déplaçant, quelques fois à la queue leu leu, ou avec des zèbres moins nombreux.
J'ai aussi été surpris de voir les lions être aussi près des antilopes ou phacochères (ou l'inverse). On a l'impression que ce n'est pas leur problème! Et pourtant nous avons vu une lionne, couchée, tranquille en train d'observer un couple de phacochère qui faisaient la sieste. Deux heures plus tard nous sommes repassés et avons vu la lionne se reposer d'avoir chassé et tué l'un d'eux.
Les waterbucks paraissent tranquilles en s'abreuvant. Les girafes, elles, m'ont fait beaucoup d'effet, puissantes, hautaines, belles...

Les oiseaux de Tanzanie

Désolé pour les guépiers qui veulent absolument revenir se montrer... Indépendant de ma volonté, secrets d'Internet.

Ceux de Tanzanie sont plus difficiles à photographier, surtout quand on est en 4X4.
Les gros comme les vautours ou les marabouts sur leur carcasse de zèbre ou de girafe ne sont pas dérangés par notre présence.
Lors d'un pique nique, en m'éloignant un peu ( pas trop quand même!), j'ai pu prendre une leçon de tressage d'un bel oiseau pour confectionner son nid.
Les autruches et l'aigle serpentaire (je crois?) sont plus craintifs.


La végétation, le paysage

Pour se faire une idée des paysages ...
Au niveau des arbres c'est l'acacia qui domine. Les girafes plus douces et plus délicates que les éléphants s'en régalent en ne mangeant que les extrémités vertes tendres (bien sûr elles n'ont pas de mérite, vue leur taille!). Il faut dire que les épines mesurant plus de 6 ou 7 cm sont tellement dures. Spectacle un peu désolant de voir des arbres cassés par les mastodontes pour manger la branche un peu haute.
On peut passer des cols à plus de 2000 m d'altitude et les arbres se raréfient. La savane est à perte de vue dans ces parcs. Seul l'un d'eux possède une forêt dense. On rencontre peu de baobab. Mais bien sûr, lorsqu'il y a de l'eau il y a de la verdure et de la vie.
Clin d'œil à quelqu'un qui se reconnaîtra pour les deux photos artistiques des nuages...

Sa majesté le roi lion et ses dauphins les félins...

Rencontre avec le plus gros des félins, le lion ou Simba.
La chance de voir une lionne avec ses 3 lionceaux et deux autres en train de se préparer à chasser.
Plus fin et plus rapide, le guépard, ou cheeta, nous a fait le plaisir de se montrer.
Sur un arbre qui lui sert d'observatoire ou de garde manger se reposait le léopard, magnifique félin avec son somptueux pelage.
Enfin le serval ressemble à un gros chat. Il est très élégant malgré sa petite taille.
Les hyènes se disputant les restes d'un petit sont venues s'inviter dans le diaporama...

lundi 20 décembre 2010

Le serpent.

Où va-t-il aussi volontairement? Nous l'avons su très rapidement lorsqu'il s'est mis à grimper sur un arbre avec une rapidité époustouflante. Il s'est dirigé vers un nid sans tenir compte du désaccord et des cris des oiseaux qui se sont mis en grand nombre pour essayer de le déloger. Il a pris le temps qu'il lui fallait pour gober soit les œufs soit les oisillons. Je ne suis pas allé vérifier car d'après le guide ce serpent est très dangereux! Il est sorti tranquillement et s'est installé sur une branche plus loin pour « digérer » son repas.


Le bain des hippopotames

L'expression des hippopotames
De la somnolence aux câlins, en passant par les bâillements à se bloquer la mâchoire, toujours est-il que le spectacle du bain des hippopotames est impressionnant. Et vous n 'entendez pas leurs « beuglements »! Il y a quelques petites disputes de temps en temps et je peux vous assurer que l'eau bouillonne.
Il peut y en avoir jusqu'à 300!


samedi 18 décembre 2010

Du rêve à la réalité

Autre visage de l'Afrique: A la rencontre des animaux sauvages.
Un regard tourné vers le Kilimandjaro avant de partir pour ce safari... il m'attire...
Sur la route du parc National Manyara (où les hommes n'ont pas le droit d'y vivre) quelques photos d'un village et des massaïs. Seules photos de personnes durant ce safari, et peut être durant mon séjour, les prises de vue des massaïs étant devenues commerciales!
Premiers contacts avec ces animaux sauvages vivant en toute liberté dans leur milieu naturel.
Premières émotions, première charge d'un vieil éléphant solitaire, premières rencontres avec les singes, les zèbres, les girafes, les gnous, les antilopes...
Je pense qu'il va être difficile de prendre les oiseaux en photo!

Au revoir Togo

Au revoir mes amis Tiyéda, Séda, Justin, Babé, et tous les autres qui font vivre ce centre, qui ont redonné la vie à la Terre et qui donnent de l'espoir à tous ces villageois agriculteurs.
Au revoir mes amis pour qui le mot hospitalité, comme ceux de Nguélac, a un vrai sens.
Au revoir Baga qui m'a fait découvrir le Togo tel que je le désirais.
Au revoir Jean Bosco, Hervé qui avez accueilli un voyageur désireux de vous connaître.

Je vous quitte pour la Tanzanie réaliser un rêve d'enfant.
Un grand merci à Rémi Bogey qui vous permet de continuer à m'accompagner, à rêver et à voyager. C'est lui qui a retrouvé le blog qui avait disparu.

Des gestes, des objets, des moments de la vie quotidienne.

Ils font partie de leur vie. Je les ai vus tellement de fois. Ils m'ont marqué. Des gestes, des moment de vie qui sont répétés tous les jours, inlassablement, toute l'année... Ils sont adroits, élégants, patients. J'ai eu envie de vous les montrer.
La pierre à aiguiser, le bac d'eau et la houe sont les symboles du centre.

vendredi 17 décembre 2010

La forêt danse

8 décembre, l'apothéose! La forêt danse
Depuis 3 jours tout le monde en parle. La boisson locale est préparée depuis lundi (elle doit fermenter!).
Depuis 5h ce matin, tout le monde est sur le terrain. Hommes et femmes préparent le repas.
Des villageois viennent de trois routes différentes, de Baga, de Koka et de Tenega. On entend des percussions et des chants. Je ne peux les dénombrer. Ils ont tous les branches des arbres de la Forêt. Ils la célèbrent. Ils l'honorent. Ils se rapprochent en dansant et chantant. La joie se lit sur leur visage. Quelle ambiance! J'en ai la chair de poule tellement c'est beau, tellement ils expriment le bonheur de se rencontrer au carrefour, là où il y a le foyer du bûcher. Séda est de la fête avec la tenue de ses ancêtres. Il me dit en soirée: Nous avons travaillé 364 jours et nous avons « jubilé » un jour.
Quelle chance et joie pour moi d'avoir participé à cette fête africaine.

vendredi 10 décembre 2010

Travaux quotidiens au centre de Baga

Après la répartition des tâches aux femmes, certaines font l'entretien du centre, s'occupent du séchage des céréales,d'autres travaillent aux champs, décortiquent les « cacahuètes », pilent, préparent la moutarde de néré, cuisinent, entretiennent le feu, tressent... Elles sont omniprésentes.
Quand je vois ce que représente le travail des arachides, je vous assure que je les mange différemment maintenant!
Les hommes, quand à eux, s'emploient à faire un pare feu afin d'éviter la propagation des incendies (technique ancestrale pour « nettoyer » et pour les nouvelles pousses), à récolter le manioc, l'igname. Les élèves en formation ramassent les centaines d'œufs ou nettoient la porcherie quand ils ne sont pas en cours ou dans les champs.

Fête du bûcher

Elle a eu lieu le 30 novembre. C'est le jour de lancement de la semaine culturelle des étudiants du centre et de la foire qui va durer un mois avec comme apothéose la fête « la forêt danse ».
Le foyer du bûcher remplacera pendant un mois le foyer qui brûle toute l'année sous un apatame.
Le bûcher,Symbole de la vie qui rassemble les gens pour fêter la fin des récoltes.
On m'a fait l'honneur de me donner une torche pour allumer le bûcher en tant que représentant des amis qui soutiennent le projet, les 4 autres étant celles qui représentent le centre de formation, les élèves, les femmes Bakoté des 3 villages(Baga, Koka et néga) et le FEM (Fonds d'Environnement Mondial). Le doyen du village a pris le feu du petit foyer permanent et a allumé les nôtres. Des discours et un sketch des étudiants sur la vie à la campagne et celle de la ville (avec beaucoup d'humour) ont précédé l'embrasement du bûcher.
Bien sûr, une fête en Afrique n'existe pas sans danses...


mardi 7 décembre 2010

Marché de Niamtougou

Un petit aperçu du grand marché régional du dimanche à Niamtougou qui se passe de commentaires.
Il ne manque que le son et les odeurs... mais les couleurs et la vie sont présentes. C'est beau!

Carnaval » de SIOU

 « Le Habié » ou danse d'exorcisme.
Tous les trois ans, en décembre, se déroule un carnaval particulier dans tous les villages environnants, un par semaine. Les ancêtres ont enfermé dans une « marmite » tout ce qui représente le mal. Il s'agit alors de purifier le village, de l'exorciser. Des initiés se chargent de le faire. Pour cela ils vont chercher cette marmite qui a été cachée en se déplaçant et en dansant toute la journée sous le rythme entrainant et régulier des percussions. Une boisson « spéciale » a été préparée pour cette occasion pour donner une certaine force. Toute personne désirant les accompagner en dansant s'y associe. Il y a ainsi des centaines, voire des milliers de danseurs déguisés ou non, en transe ou non, sous une poussière provoquée par le piétinement.
Impressionnant mais grisant.
Le soir j'ai pu déguster cette boisson particulière, le Tchoukoutu... Désormais la force est en moi!!!


vendredi 3 décembre 2010

Récolte du manioc et de l'igname.

Récolte exceptionnelle... mais courante.
Il y a 26 ans ce terrain était une brousse avec une terre extrêmement pauvre. Grâce aux techniques d'enrichissement de la terre par les produits naturels, le compost et la fumure il y a maintenant une forêt et les récoltes sont spectaculaires. Il faut se mettre à plusieurs pour transporter ces pieds de manioc qui seront exposés pendant la foire. Deux fois par semaine les villageois viennent travailler au centre contre rémunération et profitent aussi d'une formation agricole.

Coups de coeur

D'une rencontre à une autre...
Séda m'a proposé d'aller rencontrer Jean Bosco Akanto. Il a créé un centre de formation agricole pour orphelins. Il l'est lui même. Il en a 82 ! Son projet est né de sa passion des arbres et de l'agriculture. Ayant réussi à s'en sortir il a voulu donner la chance aux autres. Ce sont de jeunes collégiens, lycéens et jeunes adultes qui viennent le week end et les vacances pour se former et travailler. Visites des jardins, échanges avec lui et avec les jeunes. Il mène plusieurs projets de front. 4 fois par semaine il fait des interventions au lycée pour ses « élèves » qui sont en terminale et qui ont des difficultés pour les aider, de 18h à 20h!!! Il n'a que 29 ans!
Il est soutenu par une association en France en Ariège « la maraude ».
Le lendemain pour le retour, Seda est passé me prendre. Il y avait dans la voiture un maman avec son bébé qui s'était fait opérer au Bénin pour une malformation au crane. Sans le centre, et sans Séda, ce bébé n'aurait pas survécu.


Les femmes portent...

La femme est l'avenir de l'homme...
Il n'y a pas de tracteur, pas de bœuf. Les hommes sont aux champs. Il faut arroser les champs d'arachides avant de les arracher , transporter les branches de palmiers pour couvrir les apatams, le bois pour le feu, transporter le foin qui a été coupé pour les pare feus, les récoltes d'igname ou de sorgo... Elles sont là par centaines, habiles, gracieuses, souriantes, papotant, sans jamais se plaindre. Leurs corps se balancent mais la tête et la charge ne bougent pas!
Je leur dédie ce long diaporama.